Dénaturation et destruction du patrimoine arménien dans le Haut-Karabakh
18.2.2022
Question avec demande de réponse écrite E-000722/2022/rev.1
au vice-président de la Commission/haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité
Article 138 du règlement intérieur
François-Xavier Bellamy (PPE)
Le gouvernement azerbaïdjanais a annoncé début février la création d’un groupe de travail dont les activités consisteront à «effacer les inscriptions fictionnelles» arméniennes des monuments religieux ou historiques de la partie du Haut-Karabakh tombée sous son contrôle après la guerre qu’il a déclenchée contre l’Arménie en 2020.
Le révisionnisme historique, la dénaturation et la destruction du patrimoine culturel ou religieux vont à l’encontre de la décision de la Cour internationale de justice des Nations unies du 7 décembre 2021, ainsi qu’à l’encontre de la résolution du Parlement européen du 21 mai 2021. Ils créent en outre des obstacles majeurs à l’établissement d’une paix durable dans cette région du Caucase aux portes de l’Europe.
Compte tenu de la situation actuelle et d’actes passés documentés – tels que les destructions systématiques de la présence arménienne dans le Nakhitchevan –, l’Europe ne peut rester spectatrice.
- 1.Quels leviers politiques la Commission prévoit-elle d’utiliser pour prévenir ou sanctionner les actes de vandalisme et de profanation, et comment prévoit-elle de contribuer en ce sens à l’action de la communauté internationale, et en particulier de l’UNESCO?
- 2.Quels mécanismes le SEAE prévoit-il de mettre en œuvre pour faciliter la mission d’enquête de l’UNESCO?